dimanche 5 juin 2011

La recette du jour : Aubergines caramélisées

Ingrédients (pour 2 personnes) :
- 1 aubergine
- 1/2 oignon
- 1 tomate
- 15 grammes de sucre
- du riz
- de l'huile d'olive
- 1 grande poêle (ou une sauteuse)
- 1 poêle
- piment
- poivre et sel
- 2 filets ou 2 hauts de cuisse de poulet

Recette :

- Eplucher l'aubergine, la couper en lamelles et la faire cuire à l'eau 10 minutes
- Eplucher la tomate et le demi oignon puis les faire sauter à la poêle dans un peu d'huile d'olive
- Ajouter le sucre et un peu d'eau, mélanger
- Déposer les lamelles d'aubergine cuite sur les tomate et oignon
- Laisser cuire à feu doux pendant 10 minutes, et assaisonner (piment, ...)
- Faire cuire le riz
- Faire cuire le poulet dans une poêle

Servir en roulant le riz dans les lamelles d'aubergine

mercredi 1 juin 2011

Critique : Comment je vois le monde

Bonjour,
aujourd'hui, je vais vous parler d'un livre que je viens de terminer : Comment je vois le monde d'Albert Einstein.

Malgré la notoriété de cet auteur, le livre est tout à fait accessible à un non-scientifique (en tout cas pour ce qui est des premières parties). En effet, non content d'être un grand scientifique, Einstein était aussi philosophe. Dans ce livre, il nous donne sa vision de son époque (1934 plus précisément). Politique, condition de l'Homme, pacifisme, religion, science, il aborde les grands sujets de la société de son époque alors que les nationalismes envahissent l'Europe (le NSDAP en Allemagne en 1933, Mussolini en Italie dès 1922).
Einstein est ici témoin direct de la répression du judaïsme, lui-même ayant été éloigné de la communauté scientifique prussienne pour ses croyances religieuses. Einstein est un homme honnête, passionné comme le montrent les échanges qu'il a eu avec ses confrères, mais également un humaniste et un philosophe qui pense l'Homme et défend sa cause. Il nous montre que le judaïsme n'est pas un fléau mais une manière de vivre. Einstein démonte toutes les théories en vigueur à son époque et défend un nationalisme raisonné teinté de pacifisme. On laissera tout de même la dernière partie de son discours au scientifique averti, les références et théories développées étant assez pointues.

Au final, c'est un livre passionnant, qui renforce l'admiration que l'on peut avoir pour cet homme. Un grand scientifique et un grand penseur.

« Il est plus facile de briser un atome que de briser un préjugé. »